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couverture de livre

La fille du bourreau et le rois des mendiants - Oliver Pötzsch

icone Un coup de cœur de Cécile

Schongau en Bavière, l’an 1662 et déjà le troisième volet des aventures de Jakob, de sa fille Magdalena et de son compagnon Simon… Jakob Kuisl, bourreau et guérisseur, se rend, chargé de remèdes, à Ratisbonne au chevet de sa soeur Lisbeth atteinte d’un cancer. À son arrivée, il se fait arrêter. Magdalena et Simon partent aussi pour Ratisbonne où ils espèrent commencer une nouvelle vie sans être mis au ban de la société.

Voilà, le décor est planté. De nombreux retournements de situation vont se succéder, des personnages très colorés vont se présenter au fil des pages. On regrettera une psychologie des personnages peu développée mais le charme de ce roman réside dans sa restitution du décor historique : les excellentes et nombreuses descriptions nous transportent littéralement dans cette Europe encore traumatisée par les dévastations de la guerre de Trente Ans. La vie quotidienne nous est décrite à l’aide de détails tels que celui-ci : à l’époque des calèches, les messieurs plaçaient les dames côté maisons de façon à préserver leurs longues jupes des éclaboussures. J’avais découvert cet usage dans un roman qui m’avait fait voyager dans le New York de la fin du XIXe siècle. Il s’agit de l’excellent timetraveller Le voyage de Simon Morley de Jack Finney que je vous recommande chaudement.

Un roman qui ravira les amateurs de romans d’ambiance et d’histoire(s)…

Chambon Noir, 2020

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